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Laïcité: la perspective de l'intelligence culturelle
Une interprétation du débat sur la laïcité suivant une démarche inspirée de l'intelligence émotionnelle

Les discussions qui font suite au dépôt du projet de loi 21 sur la laïcité présentent un cas intéressant de mise en application du concept corporatif d’intelligence culturelle.
L'INTELLIGENCE ÉMOTIONNELLE À L'ÉCHELLE SOCIALE
L’intelligence culturelle, c’est un modèle théorique calqué sur celui de l’intelligence émotionnelle, transposée à l’échelle de la société. L’intelligence émotionnelle, pour sa part, repose sur une démarche en trois étapes :
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Se connaître soi-même : ses valeurs, ses croyances et ses craintes.
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Apprendre à connaître l’autre et à accueillir les différences.
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Travailler à rechercher des ponts entre soi et l’autre, des points communs sur lesquels bâtir une vision commune.
Lorsqu’émerge un débat entre deux personnes, en faisant preuve d’intelligence émotionnelle, on s’ouvre au point de vue de l’autre tout en étant conscient de ses propres priorités et intérêts. Faute d’intelligence émotionnelle, très rapidement, un débat devient stérile : les parties s’engagent dans un discours de sourds où chacune se contente d’argumenter selon son propre point de vue et répète les mêmes idées, se sentant incomprise par l’autre partie.
Faire preuve d’intelligence émotionnelle favorise un débat productif en permettant aux deux parties de développer une vision commune entièrement originale qui viendra s’appuyer sur les forces et particularités de chacun des points de vue initiaux.
Tout comme l’intelligence émotionnelle, l’intelligence culturelle va plus loin que la recherche d’un simple compromis. En effet, par définition le compromis ne représente que le résultat d’une négociation entre les deux pôles d’un axe déjà défini et non négociable : la recherche d’un compromis ne permet pas de recadrer une discussion sur des bases nouvelles. Le compromis entraîne donc trois conséquences néfastes :
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En se fermant aux nouveaux arguments, le compromis nuit à l’innovation.
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Comme chaque partie sera partiellement déçue du résultat (la solution retenue va trop loin pour l’une et pas assez pour l’autre), le compromis nuit au réel engagement des parties à travailler à sa mise en application par la suite.
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En tâchant de concilier des intérêts divergents, le résultat risque de manquer de cohérence, privilégiant tour à tour chacun des points de vue.
DIMENSIONS CULTURELLES
Pour appliquer les principes de l’intelligence émotionnelle au niveau d’une société, il faut d’abord pouvoir décrire différentes cultures de manière à pouvoir en comparer les valeurs, les croyances et les craintes de manière objective.
Le modèle Hofstede-Insights offre un outil permettant de comparer objectivement différentes cultures nationales en positionnant chacune sur six dimensions considérées comme universelles : la distance hiérarchique, l'individualisme, la masculinité, la tendance à l’évidement de l’incertitude, l’orientation à long terme et l’indulgence. Les débats qui entourent le dépôt du projet de loi 21 sur la laïcité offrent l’occasion de faire l’exercice en comparant les valeurs culturelles du Québec à celles de ses deux cultures fondatrices et toutes deux citées en modèle : la culture canadienne fidèle au multiculturalisme de l’ère Trudeau, et la culture française représentée dans loi de 1905 sur la laïcité.
Si le modèle Hofstede-Insights se base sur six dimensions, seules quatre sont répertoriées pour le Québec. Sur ces quatre dimensions, la comparaison des cultures du Canada, du Québec et de la France donne les résultats suivants:
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On observe tout de suite, et sans grande surprise, que sur chacune des quatre dimensions représentées, le Québec se situe au point médian environ entre le Canada et la France :
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La distance hiérarchique représente la proportion dans laquelle les membres les moins puissants d’une institution ou d’une organisation acceptent que le pouvoir soit distribué de manière inégale. Les habitants d’un pays dont la distance hiérarchique est plus élevée auront une plus forte tendance à vouvoyer leur patron (ou équivalent) et à respecter leur l’autorité que les pays de distance hiérarchique moindre. L’accessibilité générale des supérieurs hiérarchiques dans les institutions canadiennes et la relative absence de marqueurs de statut social dans la société font du Canada une culture où la distance hiérarchique est moins marquée qu’en France, où l’autorité de chaque niveau hiérarchique d’une institution doit être respectée.
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L’individualisme est une image du degré d’interdépendance entre les membres de la société. Les membres de sociétés plus individualistes privilégient un discours au « je » et à valoriser l’autodétermination, tandis que ceux qui appartiennent aux sociétés moins individualistes privilégieront le « nous » et valoriseront la loyauté. Au Canada, les individus ressentent une appartenance profonde à la cellule familiale, à la communauté culturelle, religieuse ou régionale, mais le sentiment d’appartenance à la nation y est moins développé qu’en France.
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Ce que le modèle appelle la masculinité décrit les sources de motivation : la compétitivité (le désir d’être le meilleur) est associée à la masculinité tandis que le fait d’aimer ce que l’on fait (l’expression personnelle) est représenté par la féminité, laquelle aura une plus forte tendance à prendre soin de ses membres. La différence entre le Canada et la France s’observe ici par l’ampleur des mesures sociales : sécurité sociale, semaine de 35 heures, congés payés, etc.
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L’évitement de l’incertitude désigne la mesure dans laquelle les membres d’une culture se sentent menacés par des situations ambiguës ou inconnues et créent des croyances ou des institutions pour éviter cette incertitude. Il s’agit des mesures de contrôle mises en place au niveau social ou législatif pour mitiger les risques futurs. La différence est flagrante ici entre le Canada, dont le droit est fondé sur le Common Law, et la France régie par le Code civil. Si le Common Law propose une interprétation juridique fondée sur la recherche de cas comparables passés, le Code civil a pour mission de prévoir à l’avance tous les cas de figure.
Conformément à cette analyse, le Canada et la France ont proposé des solutions fondamentalement différentes à la question de la séparation de l’église et de l’État.
Le Canada privilégie le modèle social inclusif du multiculturalisme proposé par Pierre-Elliot Trudeau il y a cinquante ans, qui se fonde sur la responsabilisation personnelle :
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Le besoin de maintenir une distance hiérarchique n’est pas suffisamment fort pour nuire à l’expression de l’appartenance à une communauté, à une religion ou à une famille, cette expression n’ayant rien de péjoratif.
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Le modèle valorise toutes les formes d’expression de l’individualité, y compris l’expression religieuse.
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La compétitivité entraîne le repli de la solidarité à l’échelle de la communauté (la région, l’entreprise, la communauté religieuse) plutôt qu’au niveau national.
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On fait confiance au législateur pour ajuster le cadre juridique au cas par cas, au besoin, en se basant sur les enseignements du passé.
En revanche, la France a adopté un modèle normatif collectiviste se fonde sur une obligation juridique, la Loi de 1905 sur la laïcité :
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Le respect de l’expression de la distance hiérarchique prime sur le droit à l’expression religieuse, surtout pour les représentants de l’État en situation de pouvoir ou d’autorité.
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Le sentiment d’appartenance à la patrie prime sur l’appartenance à une communauté. La norme doit donc s’appliquer à tous de manière égale.
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La solidarité à la patrie entraîne une obligation de se conformer aux normes et valeurs de celle-ci, au-delà de l’expression de l’individualité de chacun.
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On sent le besoin de prévoir tous les cas de figure afin de protéger la société des risques futurs.
MULTICULTURALISME OU LAÏCITÉ POUR LE QUÉBEC?
Lequel des deux modèles sociaux est le meilleur? Aucun, bien sûr, car chaque société présente un équilibre de valeurs différent. D’ailleurs, chacun des deux modèles cités en exemple dans les débats au Québec a été implanté avec succès, le multiculturalisme au Canada, au Royaume-Uni et en Australie, et la laïcité normative en France, en Algérie et en Turquie par exemple. En outre, si chaque société présente un équilibre différent, il en va de même pour chacun des individus qui les composent, ce qui fait qu’aucun modèle social ne fera jamais l’unanimité au sein d’une société. Et à ce titre, les Québécois ont plus que leur juste part de divergences d’opinion.
Le projet de loi 21 proposé par le gouvernement Legault propose un compromis entre deux traditions culturelles, le multiculturalisme et la laïcité civiliste. Cette approche fondée sur la conciliation de deux modèles extérieurs risque de se traduire, dans l’application de la loi, par des incohérences de fond où certains signes religieux pourraient être maintenus, par exemple pour des motifs patrimoniaux, en reconnaissance de droits acquis, ou sous prétexte qu’ils relèvent d’un domaine de juridiction autre que provincial, tandis que d’autres seraient abolis de la sphère publique.
Pourtant, le Québec a le droit et le devoir, à son tour, de transcender ces modèles externes afin de développer sa propre vision en fonction de ses valeurs propres, un projet social original, cohérent et intrinsèquement québécois. Pour développer cette vision, il est nécessaire de dépasser la recherche d’un simple compromis entre deux modèles. Il faudra faire preuve d’intelligence culturelle pour accueillir différentes propositions et élever le débat au-delà des modèles existants afin de bâtir une vision entièrement originale et propre à l’identité de la société québécoise.
Une telle vision, si elle cherche à aller plus loin qu’un simple compromis entre deux modes de pensée traditionnels, pourra offrir à la société québécoise un meilleur avenir, non seulement en matière de laïcité, mais sur tous les enjeux sociaux : éducation, santé, économie, environnement et immigration, notamment. Souhaitons que le Québec se dote d’un projet social véritablement original et innovateur, à l’image du talent et de la diversité de ses habitants.

Catherine Frenette
Entrepreneure en série, consultante en développement stratégique et chargée de cours en management (Université de Sherbrooke), Catherine a mené les organisations vers une meilleure gestion de leurs talents grâce à une approche authentique et des outils pratiques reconnus. Elle a un MBA en gestion et est coach certifiée Process Communication®. Elle a donné la conférence «Parcours atypiques» à TEDx Québec (2018). Ses valeurs, Évolution, Intégrité et Reconnaissance, la guident dans ses mandats de consultation en organisation et de coaching exécutif auprès de dirigeants.
Pour communiquer avec Catherine: catherinef@revolutioncroissance.com